[Vidéo] L’aventure à côté de chez soi – Le bivouac d’anniversaire de ElPap

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Quand tu est né au moins de Novembre, ça veut dire que la St Valentin de tes parents était assez torride. Les petits coquins. En attendant, en Novembre, c’est l’automne. C’est froid et humide. Le temps idéal pour un bivouac, non ? En tout cas l’idée chauffait assez notre Flo « ElPap« , créateur Youtube et mécanicien amateur en flats socialistes.

Un plan simple

Les gars, ça vous dit qu’on se trouve un endroit cool pour mon bivouac d’anniversaire ? Quelque part dans la forêt, avec une vue sympa tant qu’à faire, puis on y va par les chemins. Voilà l’invitation de Flo pour Vincent (à l’origine de notre trip nocturne de 2022) et Mathieu votre serviteur.

Voilà l’idée de base, on s’oriente assez vite vers la loge dite « de la morte » dans les monts du Forez. Bref, on ne sortira même pas du département ! Et madame Flo nous rejoindra avec leur chien pour passer la soirée sur place. Donc, histoire de rallonger un peu, Flo et Vincent partent de la plaine du Forez et prévoient un détour par petites routes et chemins. Pour ma part, garde d’enfants oblige, je partirai à 19h pour les rejoindre, faut dire que j’ai à peine 30km à faire depuis chez moi !

La météo s’en mèle

Cette semaine là, une vague de froid frappe la région. Chutes de neige la veille et temps frais. Flo avec son 600 XT et Vincent en 660 XTZ doivent affronter des congères de neige, des routes verglacées… En temps normal, les chemins qui mènent à ce refuge situé à 1268m d’altitude ne présentent aucune difficulté. Mais là, avec au moins 20cm de neige dans les chemins, avancer devient délicat. Bloqués sur le 1er rapport et bien chargés, ils sont obligés de s’aider mutuellement. Ils se demandent sérieusement si ils vont réussir à accéder à ce refuge !

Je reçois un appel un brin désespéré de Vincent à 1H de mon départ. « Prévois une tente au cas où, c’est chaud pour passer. Tu nous appelles si tu es bloqué. » Ils finiront par arriver au refuge, en nage, se hâtant pour faire du feu. Car à la morte, il y a du bois, une cheminée et de quoi s’installer au chaud. Et ça, c’est quand même du luxe lorsqu’on prévois un bivouac !

Azimut sanglier

Me voilà prêt à partir. Je démarre Osmand et rentre la destination. On verra bien par où il me fait passer… La température est déjà négative et je me méfie sur le goudron. Au gré des intersections, la route rétrécit et le verglas est de plus en plus présent. Jusqu’à arriver devant un chemin – d’après le GPS – parce que là, moi, je ne vois qu’un champ de neige. Bon, on va tenter, on verra bien !

Derrière cette partie immaculée, je trouve un chemin et suit la trace. Il me reste 4km avant le refuge, ça monte un peu mais la moto s’en sort bien ! Au bout d’un moment, je trouve les pistes forestières avec des traces de 4×4. Je me cale dans une des traces, chaque écart dans la neige occasionne des glisses mais j’arrive à avancer. Je ne descend qu’une fois de la moto pour l’aider à monter dans une portion un peu plus raide, la couche de neige augmentant au fur et à mesure.

J’arrive finalement au refuge moins d’une heure après mon départ. Retrouvant les copains qui avaient commencé l’apéro, persuadés que j’allais mettre le double de temps pour venir.

Comme à la maison

On valide le refuge de la morte ! Cheminée efficace qui n’enfume pas l’intérieur, place largement suffisante pour 4, mezzanine permettant de s’installer pour la nuit. Il nous manquait juste un éclairage à suspendre dans la pièce pour ne pas avoir à garder nos frontales en permanence. Quel plaisir d’être au sec quand il fait -10° dehors, de pouvoir faire sécher ses affaires (enfin, pour ceux qui ont transpiré !)

Un plat maison, des patates pré-cuites et du fromage… Des plaisirs simples !

C’est pas loin, mais c’est beau !

Instant chauvin. Ouais. Combien de départements permettent un tel dépaysement en quelques dizaines de kilomètres ? La Loire à cet avantage de proposer une grande diversité de reliefs, des bords du Rhône au sommets du Forez. Routes à sportives ? Oui. Passages à flanc de falaise et vue de fou ? Oui. Chemins pour trails et enduro ? Aussi !

Voici notre trio de monocylindres !

Je vous laisse profiter de la vidéo de cette petite soirée si proche de la maison et finalement si dépaysante ! Pas besoin de motos hors de prix, d’équipement de fou. Réunis des potes, trouve un endroit où tu as envie d’aller, et offrez-vous une parenthèse moto dans ce monde où tout va trop vite.

Bon visionnage !
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Mathieu a passé son enfance le cul sur un PW50. Et depuis, il n'a pas réussi à se débarrasser de cette foutue passion. Même si aujourd'hui ce jeune papa doit concilier vie de famille et deux roues, il chevauche le plus souvent possible son fidèle VFR 800 ou son bon vieux trail 650 DR.

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