Nous voici en Ouzbékistan, dernier « nouveau » pays de notre périple. Et oui, nous sommes déjà un peu sur le chemin du retour. Bon, alors, qu’y a-t-il à découvrir dans cet énième pays en -stan ? Eh bien tout d’abord, des villes prodigieuses comme Samarcande, Boukhara ou encore Khiva ! Leur particularité : elles abritent un nombre indécent de monuments classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Que ce soit le Registan, la citadelle d’Ark ou le minaret Islam Khodja,… chacune de ces cités réserve son lot de merveilles. Ce que nous préférons ? Toutes ces bâtiments incroyables en terre. Un superbe exemple que la low-tech est à l’épreuve du temps (la plupart de ces édifices ont plusieurs siècles).
Les autres surprises ouzbeks ? Une dont nous nous serions bien passés : l’état du réseau routier. C’est simple, on n’a jamais connu pire. Mention spéciale pour l’itinéraire alternatif entre Khiva et Boukhara. Cette petite contournante nous aura valu 600 bornes dans le désert à slalomer entre les nids de poules. 600 bornes calés à 15km/h à se demander ce qu’on vient foutre là. 600 bornes à serrer les fesses pour ne rien casser sur l’Ural. Résultat ? Joint spi de pont HS, moults écrous desserrés et platine du top-case fissurée. Bon, nous relativisons car ce détour nous aura quand même permis d’éviter une horde de fous du volant. Et oui, l’Ouzbek est une calamité en voiture. Imprévisible, pressé, sanguin, il grimpe sur la première marche de notre podium des pires conducteurs (les italiens et/ou géorgiens sont en 2ème position). Nous partons aussi trainer nos jantes dans le canyon de Sarmysh où l’on peut admirer des pétroglyphes millénaires. Des quoi ? Euh, des chevaux gravés dans la roche par nos ancêtres lointains.
Ultime étape ? La mer d’Aral qui a particularité de ne plus vraiment être une mer. Un lieu insolite, tristement célèbre car asséché par l’homme pour irriguer des champs de coton…
