Laver sa moto, il y a toutes sortes de techniques. Celle qui consiste à laver la moto deux fois par an en station de lavage. A l’extrême opposé, celle qui consiste à lui donner l’aspect du neuf même plusieurs années après sa sortie d’usine. Nous nous adressons aujourd’hui à tous ceux et celles qui se trouvent entre ces deux extrêmes !
Pour ceux qui ne connaissent pas la marque UNPASS, il s’agit de produits 100% français. La marque existe depuis peu mais le groupe qui l’a fait naître dispose d’une sacrée expérience dans le domaine du nettoyage pour les professionnels. On trouve aujourd’hui une gamme assez large. Lingettes, dégraissant, mousse nettoyante ou encore kits complets pour entretien du casque (que j’utilise), soin du cuir et aussi de l’échappement comme testé par Régis !
En ce qui me concerne, c’est le shampoing spécial moto que l’on m’a confié pour vous faire un test. Ce test s’est déroulé pour ma part en deux phases. Entre une vie de papa bien remplie, un confinement loin des motos et un crash, j’ai finalement eu peu d’occasions de l’utiliser.
C’est con, parce que lors de notre petit week-end de juin, les conditions de merde niveau météo étaient parfaitement réunies. De la pluie, du soleil, de la boue. Bref un film bien gras sur la moto. Mais là, les carénages sont stockés dans un coin du garage…
Présentation du shampoing
Ici, vous avez le flacon de 1L. Vous pouvez aussi le trouver en bidon de recharge de 5L.
Même si ça reste du packaging, je trouve la présentation sympa. Ah et puis, le pistolet ne s’est pas mis a fuir au bout de quelques manipulations. Et ça, c’est pas le cas de tous les produits conditionnés de la sorte !
Lavage d’hiver sur un R1200RT et le DR650
Déjà, veuillez m’excuser pour la qualité pitoyable des photos qui vont suivre. Voici le combo d’une lumière pourrie et d’un téléphone à l’appareil médiocre. Heureusement j’ai changé de portable pour les photos de la seconde partie !
N’empêche que, à cette occasion, j’ai pu apprécier le pouvoir dégraissant de ce produit. Moto mouillée, on pulvérise le produit avec l’embout moussant. Le pouvoir couvrant est pas mal, on laisse un peu agir.
Il ne faut pas laisser trop longtemps parce que j’ai eu ce résultat sur le DR, l’eau s’est évaporée laissant de grosses traces. Je pense qu’il vaut mieux procéder par zones.
Sur la partie basse, là où la moto était vraiment crade, on obtient vraiment un résultat étonnant ! L’échappement est revenu bien brillant sans effort.
Après rinçage, j’avais toujours quelques traces de produit. J’essuyais avec un chiffon microfibre humide pour les faire partir.
Lavage d’été sur un V-Strom 1000
Merci à Alex de m’avoir fourni sa machine comme cobaye. Après s’être fait un trip de près de 2000km passant par la Route des Grandes Alpes en ayant pris parfois la flotte, sa moto est bien crade. Jugez plutôt :
Il fait 28°, et on se donne rendez-vous à la station de lavage. Pour cet essai, comme la notice ne précise pas de mouiller la moto avant, on démarre directement par la mousse en frottant avec un gant microfibre.
Même sans eau à ce stade, le produit est assez liquide et le gant glisse bien !
On commence par la partie carénage. Les moustiques et le film routier se nettoient hyper facilement. On procède à un premier rinçage pour éviter d’avoir des traces.
Moto mouillée, on pulvérise maintenant sur la partie basse, moteur, sabot et bras oscillant. Là encore, la capacité dégraissante est assez impressionnante ! Pas besoin de forcer pour enlever la couche de dépôt sur la jante. On rince de nouveau.
Ne vous inquiétez pas, on est au courant pour les points durs sur la chaîne ! On la remplacera bientôt.
On constate là encore quelques traces sur les carters moteurs, la chaleur de la mécanique n’aidant pas c’est sur, malgré le fait d’avoir attendu à l’ombre qu’une place se libère.
Bref, une fois la moto ramenée à la maison, un petit coup de chiffon sur les jantes qui sont revenues comme neuves, et graissage sur la chaîne. Je précise qu’on a pas dégraissé celle-ci, juste le shampoing. Le produit a vraiment bien agi !
Et le prix dans tout ça ?
Le shampoing en 1L est vendu 11.99€ chez Ixtem Moto. Après avoir fait 3 motos, notamment la RT qui est grosse et la V-strom qui était bien sale, il reste un quart du flacon. Ce qui est finalement pas terrible en terme de rendement. Je pense qu’on peut faire 4 à 8 lavages complets selon l’état de la moto et sa taille. Pour les sorties off-road, je pense qu’enlever le plus gros à l’eau avant application est indispensable. Logique me direz-vous. Après, si on le réserve pour les parties les plus sales et grasses, on peut le faire durer bien plus longtemps.
Nous avons dépensé 2€ à la station, soit un pour chaque rinçage.
Alors, ça vaut le coup ?
Admettons que l’on puisse laver cette Vstrom 6 fois avec ce flacon. Le lavage revient à 2€ (+1 ou 2 de flotte si vous n’êtes pas équipé chez vous) pour un résultat très convainquant et rapide. Bref sans effort. Pour ce qui est de son efficacité, ce produit m’a bluffé !
Prenons les lingettes qui permettent de nettoyer sans eau. Très pratique, mais il en aurait fallu 4 ou 5 pour cette même moto vu son état. En y passant beaucoup plus de temps aussi. Personnellement, lorsque la moto a vraiment roulé sous la pluie ou dans la boue, je préfère un nettoyage à l’eau qui permet quand-même de travailler plus en profondeur.
On aime :
L’efficacité, le pouvoir dégraissant, la densité de la mousse.
On aime pas :
le rapport prix/lavage, les traces sur surface chaude.
