Texte : Cigalou – Photos : Cédric, Cocoricorando & Cigalou

Voilà quinze jours que je me triture l’esprit sur ce texte. Le compte-rendu de balade est – je l’avoue – quelque chose que je déteste écrire car au mieux on n’arrive pas à faire ressentir le quart de la moitié de ce que l’on a vécu, au pire ce n’est qu’une suite soporifique d’élément factuels. Sans compter que je ne voulais pas faire doublon avec ma p’tite série de vidéos sur le Paris-Dunkerque. Et puis arrive ce message de Laurent Cochet : « Dis donc, t’étais vachement remonté à la venue des filles de l’Equipée en fait ! » Oups. Il m’avait laissé une de ses Go Pro pour interviewer les gens au départ. J’ai dû oublier de la couper au moment d’une boutade assassine sur ces « parisiennes ».

Et là tout se débloque dans ma tête de piaf. Voilà ce qui est important, voilà ce qu’à été ce premier Paris-Dunkerque pour moi : un déferlement de faux-faux-semblants. Une remise en question de plein de choses sur le plan de la moto mais sur le plan humain aussi. Et c’est ça la magie de la rando-trail, c’est ce que j’aime dans le tout-terrain. Aucun préjugé, aucun mensonge ne résiste à une flaque de boue. Au plus on se salit, au plus l’on devient transparent. Pour nous et pour les autres.

Paris-Dakar’ke

La blague n’est pas de moi mais de Cédric, un de mes tordants compagnons de chemin qui nous avait fait de beaux stickers bien copyrightés pour l’occaze. Mais oui. Qu’on se le dise, le matin, au Trocadéro, il a des airs de Paris-Dakar ce Paris-Dunkerque. Avec tous ces trails rassemblés, chargés de gros sacs (certains ont l’air de partir pour 3 mois), il ne manque que l’hélico pour s’y croire. Mais rassure toi, tout cela n’est qu’illusion : pas de dunes piégeuses mais des bords de champs de colza. Pas de dromadaires exotiques mais des vaches faméliques. Pas de classement mais de l’humour, de la convivialité, de l’entraide et des gamelles. A profusion.

Le Paris-Dunkerque c’est LA rando pour une première fois, pour débuter le trail. Ça passe de partout et les rares points techniques sont aisément contournables. C’est parfaitement adapté au poireau à tétines. Et si tu tombes vraiment en rade, tu peux toujours appeler le 4×4 d’assistance et sa remorque. Pis il y a des douches prévues tous les soirs. Le luxe quoi.

Et pourtant, sur la première étape, il y a eu un faux-faux-semblant de Paris-Dakar. Après des pluies diluviennes durant la semaine les 200 bornes du parcours extrême réalisables en temps normal « finger in the nose » étaient devenues un immense bourbier. Et là, ça devenait corsé. Très corsé (surtout quand tu es le genre de pingouin qui se pointe sans pneus à crampons). Physiquement, après presque 10h de roulage en drift permanent, je peux te dire que j’avais un arrière-goût de Dakar – pardon, Dakar’ke – en regagnant ma tente.

Jeu, set et Mash !

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Histoire de mettre un challenge dans le challenge, j’ai pris le départ de cette rando avec une Mash 400 Adventure, en pneumatique routière (enfin « mixte ») d’origine. Un faux-semblant de trail n’est-ce pas ? Une vulgaire chinoiserie vouée à se désagréger au premier soubresaut. Je vous épargne la liste des vannes que l’on m’a faite la veille du départ sur les réseaux sociaux. Certains allant même jusqu’à s’énerver de ma présomptueuse audace. Sauf que, ben cette p’tite Mash, elle envoie du pâté. Légère, bien équilibrée, bien suspendue, bien motorisée, bien freinée, elle a fait le taf. Et je dirai même qu’elle l’a fait bien mieux que certaines rivales coûtant 4 ou 5 fois son prix. Paf le faux-faux-semblant qui remet quelques préjugés en place !

Je consacrerai bientôt un papier à un essai complet et détaillé de cette machine donc je ne m’étendrai pas plus ici. Mais je peux d’ores et déjà dire que bien que n’ayant d’exceptionnel que son prix cette petite machine n’en est pas moins un vrai trail.

L’Equipée (et le) sauvage

L’Equipée, je l’avoue, je n’en avais jamais entendu parler avant qu’un pote m’envoie une de leur vidéo en disant « ben mon salaud, t’as de la chance, tu vas les voir en vrai dans deux jours ». La vidéo démarre sur une nana en culotte qui met un espèce de pantalon en sky (zéro protection) pour aller « rider » avec ses copines en talons hauts. WTF ? Je deviens fou en voyant ça : je passe mon temps à dire que les motardes sont des motards comme les autres, pas des greluches à moitié à poil posant sur des brêles, et voilà qu’elles – des motardes – jouent à fond sur ce cliché. Arrrrg. Le féministe qui est en moi se révolte. Ma copine nuance en disant que dans leurs autres vidéos, elles ressemblent plus à des filles qui roulent. Je redescends un peu de mes grands chevaux mais autant vous dire que j’étais pas dans les meilleures dispositions à leur égard.

Et puis oui, voilà, je le dis. Oui, j’étais jaloux. C’est pas beau je sais. Mais chuis humain bordel. Non mais c’est vrai quoi. Je suis un mec de la campagne moi, j’ai grandi sur un PW à tétines et je portais la barbe bien avant les hipsters. La boue, les rochers, c’est ma came, c’est mon identité. Et voilà que ces quatre gravures de mode des grands boulevards deviennent tout à coup THE événement du Paris-Dunkerque. Et elles sont « juste » accompagnées par le grand Lolo Cochet et full équipées par « mon » partenaire SW-Motech qui du coup m’oublie. Et moi je pue ? Eh ho ? Je pars en slicks dans la boue ? Ça intéresse quelqu’un ? Non ? Bon… Bref, me voilà plein d’une espèce de rancœur sociale, provinciale et genrée envers ces pauvres filles à qui je n’avais jamais adressé la parole.

Premier jour, je les snobe. Drapé dans ma fierté de « vrai traileux » pas venu pour faire de la com’ je roule jusqu’à l’épuisement. Pendant qu’elles font sensation à la grande tablée du bivouac, je finis presque tout seul, à la nuit, couvert de boue, le parcours extrême, loin des projecteurs. Le second jour, elles viennent me demander si on pouvait rouler un peu ensemble. Mouais. J’ai été hyper dur avec elles toute la matinée, affublé de mon masque de rustre. Et puis de gamelles en pauses on a discuté. Et là je découvre que ce sont juste quatre filles vraiment sympas, un peu coincées dans leurs personnages « glam’chic » qu’elles délaissent volontiers une fois loin des caméras. Et elle aiment sincèrement la moto. Puis les pauvres, elles en ont chié comme jamais sur le Paris-Dunkerque : aucune technique, des montures pas pertinentes pour leur niveau, des tenues absolument pas adaptées aux rigueurs de l’off road. Et par-dessus tout la pression du tournage et de devoir toujours garder ce sourire « kikoo-lol » que l’on attend d’elles. Pourtant, elles ont serrées les dents, elles se sont accrochées, elles ont appris et progressé à une vitesse folle. En toute humilité.

A la fin de cette seconde journée, elles avaient gagné mon respect.

Durant la troisième étape, elles conquirent mon amitié.

A posteriori, j’ai vraiment la sensation d’avoir été un gros con. J’espère me sentir un peu mieux en vous le confessant… Que l’Esprit trail me pardonne.

The Lolo reality show

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Vous le savez, je suis depuis toujours un fan absolu de Laurent Cochet. La vraie groupie, le mec qui était prêt à vendre sa meule pour un autographe de lui quand il était gosse. On a déjà passé quelques jours côte à côte lors du Salon de la Moto et j’ai été tellement impressionné de le voir en « vrai » que je n’avais pas pu lui bafouiller autre chose que des phrases sans queue ni tête, ponctuées de litres de transpiration. Au Paris-Dunkerque, nous avons passé pour ainsi dire 24h ensemble : la troisième étape et un épique retour nocturne Dunkerque-Paris. Mais cette fois c’était au guidon, complètement crevés, perdus au milieu de nulle part. Ça rapproche. Rencontrer une de ses idoles, c’est le plus sur moyen d’être déçu. Puis depuis que j’évolue (à ma modeste échelle) dans le « milieu » de la moto, j’avais entendu de tout sur lui : « c’est un mec extra », « c’est un connard avec un énorme melon », « il est pas drôle en fait », « c’est un type hyper abordable », « c’est pas lui qui fait ses vidéos », etc. Bref, supputations et rumeurs, le lot de toutes les célébrités finalement. Et je peux désormais vous l’écrire noir sur blanc – « testé et approuvé par la boue » – Laurent Cochet, c’est un vrai Monsieur. Il est gentil et abordable avec tout le monde, toujours modeste (même à 4h du mat’ après 10 cafés). Et ce n’est pas un sourire de façade pour faire du « like ». C’est un passionné, complètement dévoué à sa philosophie de la moto. Bref, je le place tout à côté de Zef Enault dans mon wall of fame des mentors.

La bande de lecteurs

Enfin, j’ai eu la chance – que dis-je l’honneur – de rencontrer à l’occasion de cet événement certains d’entre vous qui me lisez chaque semaine. Philippe, Alexis, Cédric, Alexandre et tant d’autres croisés au détour d’un chemin ou devant des sanitaires en plastoc. C’est toujours un peu étrange de mettre un visage, une voix, derrière un pseudonyme ou un commentaire. On imagine tel ou tel lecteur à sa façon d’écrire, à ses anecdotes. Et je suppose que vous faites pareil pour moi (bon, vous m’entendez et vous voyez beaucoup (trop) ma sale gueule quand même). Donc rencontrer ses lecteurs c’est un peu comme un premier rendez-vous Meetic. Des mois à se raconter sa vie par clavier interposés et paf, nous voilà en chair et en casque les uns en face des autres. Et bien tu sais quoi ? Si vous êtes tous aussi barrés que la bande de frappadingues qui m’a accompagné durant ces trois jours, je peux vous dire qu’on a pas fini de se poiler ici. Je laisse les vidéos vous donner une idée de l’ambiance du groupe de bras cassés que nous étions…

Le seul truc qui m’ait rendu un peu triste, c’est un commentaire sur Facebook quelques jours après ce weekend de folie. L’un d’entre vous m’écrivait « J’y étais ! Je t’ai vu ! Mais je n’ai pas osé venir te parler… » Sérieux ? Eh que tu dises ça à Laurent Cochet j’veux bien. Mais pas à moi bordel. Chuis juste un clampin avec un masque de cross rose. Que ça ne se reproduise plus ce genre de minauderie !

Alors, ça vaut le coup ?

Le weekend avant le Paris-Dunkerque, j’étais avec « ma » bande des Dirty Pirates quelque part au fin fond de l’Auvergne. Des jeunes traileux purs et durs, ayant carrément choisi cette discipline comme way of life : des traces souvent endurisantes, des tromblons à 500 balles qui se retapent sur le bord du chemin, un rythme bien soutenu, des kilométrages de dingue et des bivouacs sauvages en autonomie totale. Tous blottis autour de notre petit feu de camp, on se demandait ce que ça pouvait bien valoir cette rando-raid payante dans les champs de betteraves. Était-ce un faux-semblant d’aventure ? Du frisson pour Parigot en GSA ?

Maintenant je peux leur répondre à mes chers Dirty pirates : même s’il y a des douches chaudes, l’esprit trail est bien présent. Le parcours est simple mais parfaitement tracé. Et surtout, surtout, on y fait de nouvelles et de belles rencontres. Les gens qui se risquent sur les chemins, que ce soit la première fois ou que ce soit des habitués, n’ont pas d’autre choix que d’être vrais. Peu importe le prix de leur brêle, peu importe leur niveau. Je n’ai vu que de l’entraide, des échanges de conseils, des mecs en or prêt à te dépanner (Erwan si tu me lis…) tout au long de ces trois jours.

Alors oui les copains. C’est une expérience qui vaut le coup.

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26 Commentaires

  1. Bravo pour ton retour. Comme d’hab ça donne envie 🙂

    Ca fait plaisir ce que tu racontes sur lolo. Je n’ai jamais pu le rencontrer mais ce que tu en dis confirmes l’idée que j’avais pu m’en faire.

    Bonne suite !

  2. C’est bien. bien de mettre un coup de stabylo sur les préjugés. Chaque motard a une histoire.
    Avec un pote on a décidé de faire la Vercingetorix en Ducati Scrambler. Et oui on est parisiens. Il ne tient qu’à vous de nous mettre une étiquette parigot hipster. Perso j’ai eu des bécanes pourries dans ma jeunesse, pendant des années j’ai silloné les routes de montagnes en XT, vous étiez pas nés. J’ai rien à prouver, juste décidé que j’allais bien me marrer.
    C’est le plus important non ?
    V à tous

  3. Excellent report ! Effectivement pas facile d’ecrire un compte rendu de ce genre de balade, mais tu t’en sors haut la main ! Ce fut un honneur et une joie sans fin, Monsieur, que de tremper dans la boue avec toi pendant 3 jours 🙂
    Je ne peux que confirmer tes écrits : le bonheur d’être sur un super parcours, entraide, solidarité et rigolade à 100% avec tout le monde, une organisation au top, de supers rencontres … Un Lolo phénoménal de gentillesse, le kif d’être dans sa roue arrière pendant des heures, très accessible avec tout le monde, qui partage vannes et anecdotes de tournage à l’étape.
    Les filles de l’Equipée ? Moi aussi, comme tout le monde: vaguement entendu parler, on se demande comment elles vont s’en sortir … Et puis le premier jour on ressent un maxi respect, le deuxième jour une certaine forme d’admiration (pour les courbes … tout en glisse of course ) et le troisième jour une vraie amitié :). Comme tu le dis, pas équipées au top, sur des meules vraiment exigeantes pour certaines d’entres elles, et pourtant toujours le sourire et l’envie de continuer, même allongées dans la boue. Immense bravo. Sur tes vidéos et celle de Lolo, on les voit souvent galérer, en chasse neige ou à croiser les skis. Normal, c’est de l’image, c’est ce qu’on sélectionne au montage, les petits moments de loose et autres cabrioles. Portant rétablissons la vérité : elles mettaient très souvent du gros gaz, laissant sur place les barbus baroudeurs juchés sur leurs destriers teutons.

    Pour l’année prochaine, je signe tout de suite !

  4. Ahhhh un article qui m’a bien fait rire 😀
    Je le dis, de base je lis assez peu sur papier ou sur le net… mais depuis que j’ai découvert ton « personnage » sincère, authentique et sympathique, je n’ai même pas besoin de me forcer pour lire l’article jusqu’au bout 😛
    Ce Paris-Dunkerque aura levé pas mal de doutes et de préjugés en tous genres, sur le plan technique comme sur le plan humain, et ça c’est une expérience de vie =)
    Je garde surtout cette phrase en tête : « Au plus on se salit, au plus l’on devient transparent » +1 !

  5. Une fois de plus, j’ai dévoré ton article 🙂
    C’est passionnant de découvrir le bel état d’esprit qui animent les « trailleux ». Et à force, je me suis même surpris à vouloir découvrir, moi aussi, les chemins en moto. Quel sentiment de liberté et de découverte de la nature ce doit être 😀

  6. Excellentes vidéos & article, bravo Maître Cigalou !
    1 truc quand même : La Mash est bien sympa (je viens d’1 vieux XT550 sur lequel j’ai tout plié il y a 1/4 de siècle), mais attention aux raccourcis quand tu dis que « tu mets la caisse à des GS à 20.000 boules ». D’abord parce que c’est pas dans l’ESPRIT du PDK (gentille balade trail en bon père de famille), ensuite parce que la moitié des gars sur ces MAXI-TRAILS n’ont jamais mis une demi tétine en tout-terrain (et que rien que pour ça ils sont à respecter, mais tu l’as bien compris), enfin parce que LE (maxi-) CHALLENGE, c’est justement de s’engager avec un camion de 250kg sur des chemins improbables et boueux…
    Et au fait, pour un bloggeur, pas un seul petit mot sur le GPS Tripy, le meilleur dérouleur électronique de la planète Terre? C’est un défaut de pas être une chinoiserie? Une tare d’être encore 100% made in Europe? Débile d’avoir été pensé par des motards pour des motards (même si c’est pas pour ceux des villes)? … Mais ça mériterait un article entier !
    Signé : le gars avec la veste d’enduro bleu sur la Triumph Tiger (noire) XC800
    (excellente machine par ailleurs, que tu dénigres un peu trop vite quand elle est blanche dans la vidéo, à tous les coups, les cosses de sa batterie étaient mal serrées sous sa selle 😉
    On s’est pas croisé devant un beau château?

    • Salut Tiber,

      En effet, il n’y a rien de comparable entre une petite 400 bien endurisée et un pesant maxi-trail. Comme je ne retire aucune gloire à doubler des débutants alors que j’ai grandi sur des motos à tétines. Ce serait bien mal me connaître d’ailleurs. 🙂 Cette comparaison avec les GS est surtout la démonstration que l’on peut s’amuser avec une moto à pas cher (que ce soit une Mash neuve ou un vieux trail d’occaze comme il y en avait plein sur le Paris-Dunkerque). Je suis un peu fatigué du discours « tout GS » où à moins d’avoir la dernière GSA full équipée Touratruc il serait hors de question de se risquer sur un chemin. Ces « camions » – bien exploités (Nico si tu me lis) sont des machines redoutables d’efficacité – mais ce sont à mes yeux plus d’exceptionnelles voyageuses au long cours que de véritable « trail » dans l’esprit originel de la discipline : des brêles pas chères et bonnes à tout faire. Je pense que le matraquage marketingue de ces dernières années autour des vertus off road du maxi-trail (par des journaleux qui souvent ne font d’off road que le tour du parking en gravier le temps d’une photo) ne sont pour le coup que des « faux-semblants » et que le débutant peut se faire « piéger » en investissant son PEL dans une moto qu’il croit apte au tout-terrain mais qui l’en écœurera plus qu’autre chose. Je ne remets donc pas du tout en question la performance de rouler en 1200 GSA sur les pistes du Paris-Dunkerque (et si tu m’en prêtes une, je m’y colle quand tu veux 😉 ), je remets juste en question un discours sur le trail que j’estime « mensonger » pour le néophyte.

      Pour Trippy, en effet, ça mérite un article entier. Mais dans ce cas là, il faudra que la prochaine rando je pense à le tester comme il se doit. Là je vais t’avouer un truc : il a presque été éteint pendant les trois jours ! Je suis une vraie feignasse, pas très doué en machins électroniques et je me suis donc contenté de suivre ceux qui en avait un ! 🙂 Donc la prochaine fois, je me penche vraiment sur le truc. Promis !

      Ps : La panne de démarreur la Triumph (et la fuite du liquide de refroidissement) aurait pu arriver à n’importe laquelle de nos motos. La faute à pas de chance tout simplement. Les joies des « sports mécaniques » 🙂

  7. Mince, j’avais essayé d’être sérieux…

    Que va dire ma mère en lisant ça?

    Ah ben non, elle n’a pas d’ordi… ouf.

    J’en ai autant que tu le racontes au service de tous. De la déconnade, de l’entraide, de la vérité. Un bon, un excellent moment. La gymnastique des zygomatiques n’est-elle pas la meilleure?

    Bises à tous.

    Philippe

    • J’avoue ! Mais eux, dès le début, j’ai senti qu’ils étaient suffisamment fous pour y arriver 🙂 Ces mecs sont des légendes. Et je sais à présent qu’un moteur de vespa peut être entièrement refait en quelque minutes :-p Plusieurs fois par jour !

  8. En voilà, une belle confession………….
    Mais je pense que tu avait déjà avant de te rendre au Troca, fait amande honorable sur tes vilaines idées sur ces drôles de dames……………………
    C’est le rose qui t’as perdu………………………….un genre d’hommage avant l’heure………….
    Jeff

  9. Ben oui t as été con avec les filles de l’equipée. Je dis ça je ne les connais pas mais quand tu regardes leurs videos de leur trip en enfield dans l’himalaya, ça n’inspire qu’une seule chose……………………….. le respect !

  10. On va tenté la cathare de façon inaugurale à 4 potes .
    Perso g déjà pas mal roulé en Auvergne ( tt350 vs quads ) mais pour 2 ce sera une grande 1ERE
    Super reportage sur le run et bien sûr le quatuor féminin ….
    M.

  11. Joli mea culpa 😉
    Pas facile d’être une fille dans les trucs dits « de mec » (la moto est un bon exemple, comme la musique ou le skate). On a beau dire que tout le monde est pareil, le fait est qu’on n’est pas nombreuses et qu’on ne peut pas vraiment faire abstraction de qui on est, et de parmi qui on se trouve.

    « Trop » féminine, te voilà cataloguée pouf de service. Pas assez, t’es plus une fille, ou alors t’es « sûrement lesbienne » (ce qui devient curieusement péjoratif). Alors, que choisir, entre surjouer la fâââme ou faire des blagues plus grasses que tout le monde ? Sourire bêtement quand on te demande pour la 36ème ton numéro de téléphone « pour déconner » ou rentrer dans le lard façon MLF parce que ça va bien deux minutes ?

    L’équilibre est parfois difficile à trouver, et comme tu le dis bien, il est facile de s’enfermer/de se faire enfermer dans un de ces deux stéréotypes. Faut essayer de pas se prendre la tête et de rester soi-même, sans se faire l’étendard de quoi que ce soit, et, ton texte le prouve, quand on ride ensemble et qu’on se marre, les préjugés disparaissent assez vite… Des deux côtés 😉

  12. salut les frapadingues

    Moi je vous ai découvert sur le paris dunkerque toi le barbu et lolo .Vous m’avez rendu fou d’émotions de joies et de rage d’ètre aussi vieux (71 en juillet) , depuis je vous suis tout les deux presque quotidiennement et pour ce qui est de la gentillesse de ces deux gonz je signe des deux mains . J’ai toujours un petit mots gentil quand je poste un commentaire maladroit , même si je ne suis qu’un admirateur de plus de leurs exploits .
    J’ai un grand respect pour ces deux mecs , moi qui suis un solitaire , un associal je fais maintenant parti d’un cercle certe restreint d’une famille de motard qui fait chaud au coeur .
    Quand je ne suis pas au guidon de me vieille brèle que j’adore avec le vent dans la tronche je retrouve autant de bonheur à vous regarder évoluer et on peux le dire à en chier sur vos vidéos .

    grand V à vous les mecs et les gens sans distinction de sexe qui comprennent ce qu’est la moto .

    • Merci « Papyyam ». Tu vas voir dans les prochains jours : Lolo m’a embarqué dans une de ses aventures… qui devrait te faire bien marrer ! 😉

      J’ai un doute mais tu vis dans les Alpes non ? Cet été je pars faire le tour de celles-ci avec un pote. Ce serait l’occaze de se voir en vrai et pourquoi pas de faire quelques bornes ensembles !

  13. J’attends avec impatience l’aventure épique j’en suis sur avec lolo car avec ce frapadingue je m’attends au pire …et j’en suis heureux , ça va être bon de vous regarder .

    Ben non tu te trompe je suis du val d’oise saint gratien pour être plus précis d’ailleurs je t’avais envoyé à l’occase d’un commentaire quand tu es venu à herblay que j’aurais pu te driver sur cette région .
    l’occase de boire une mousse ensemble et de faire connaissance de visu .
    Amicalement sale môme barbu , prends soin de toi et à bientôt peut être .

    papyyam

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