En guise de mise en bouche avant l’épreuve de Rallye Routier à Mauves (07) les 08 & 09 septembre, Rémi et moi nous sommes inscrits pour la Ronde des Volcans. Ce nom ne vous dit rien ? Je vous explique tout ça.
Jusqu’en 2017 pour sa 10e édition, il s’appelait le Rallye des Volcans organisé par Auvergne Moto Sport. Vous avez eu l’occasion d’y voir la naissance de la Pirate Racing Team ! Et par la même, les débuts en vidéo de Rémi, le troisième frère Cohen, qui a grandement participé au succès de cette vidéo. C’est qu’il fait du super boulot et se débrouille bien le gamin !
N’empêche que, même si il adore la vidéo, c’était de rouler dont il avait envie. Et après des vacances à retaper l’atelier/garage/bar-clandestin/salle-vidéo de Cigalou, il a bien mérité de se dégourdir les roues.
Ronde ou Rallye, qu’est-ce qui change ?
Résumons cela à une balade avec road-book. Particularité de cette édition, nous disposions d’un secteur de route fermée avec assistance médicale, commissaires et départ toutes les minutes. Elle portait le nom de « zone plaisir ». Nous n’avions donc aucune contrainte horaire, aucun chrono de pris et donc aucun classement.
Pour Rémi, c’était l’occasion idéale de découvrir sans pression la navigation au road-book avant l’épreuve Ardéchoise du championnat de France. Mickaël des Brélons Barjots avait fait le déplacement depuis le Beaujolais, Accompagné de deux motards, Quentin et Clément, qui ont envie eux aussi de se lancer en rallye.
Au passage, contrairement à un rallye les machines n’ont aucune préparation à recevoir. Il y a un contrôle de la moto et de l’équipement, mais de façon beaucoup plus cool que dans le cadre d’une épreuve FFM.
Formule à la carte
Le départ est donné « presque » dans l’ordre des numéros toutes les minutes samedi matin (on vous a vu, les retardataires !) et 17km nous séparent de la spéciale « zone plaisir ». Pour ceux qui veulent jouer le jeu comme en rallye, ils pouvaient calculer leur horaire de pointage avec une moyenne de 60km/h. Donc 17km = 17mn pour pointer. Mais ça c’était individuel et purement virtuel, interdiction pour les commissaires de marquer la moindre référence au temps.
Le carton remis au départ comprend 3 passages dans la boucle de 90km prévue par l’organisation. Si la première s’est fait en mode découverte avec quelques plantages de road-book pour chacun de nous, la seconde s’est faite dans un joyeux bordel. En effet, chacun prend la pause qu’il souhaite, repart quand il le veut tant qu’à faire on roule avec les copains, qu’importe le numéro ! Le second passage se fera avec comme ouvreur Yoann et son 1290 SuperDuke, oui, c’est violent ce truc. On peut dire que les pneus étaient bien chauds au moment de se lancer dans la zone plaisir.
Le parcours m’a semblé plus roulant, avec de belles petites routes menant vers Volvic, avec des points de vue sur le Puy de Dôme mais aussi de grands axes. Rassurant pour les nouveaux venus. Le secteur fermé pour sa part était assez large, au revêtement propre et sans piège particulier. On pouvait même passer les derniers virages en aveugle sans couper jusqu’à la chicane marquant la fin du parcours, lors du deuxième et troisième passage. Prendre plus de 170km/h sur les petites routes en sécurité, ça fait de bonnes sensations !
Et pour 2019 ?
Déjà, je salue l’organisation qui a su rebondir et proposer une formule inédite. Cette version permet de se familiariser avec les fondamentaux du rallye routier, sans pression du chrono. La zone plaisir permet de se lâcher sans avoir là non plus de raison d’en rajouter. La preuve, aucune chute n’a été a déplorer dans cette portion fermée !
C’est idéal pour débuter, d’ailleurs, cela a été une grande force de Rallye des Volcans. Des tas de pilotes ont débuté ici, encadrés par leurs pairs. Cet esprit doit perdurer au risque de voir les épreuves du championnat de France ne plus attirer assez de débutants. Et oui, une épreuve « officielle » ça en rebute plus d’un. Tant au point de vue financier que vis-a-vis du niveau de pilotage.
Pourtant, en discutant dans le paddock camping de Gelles, tout le monde aimerait voir un vrai rallye revenir. L’ambiance est toujours excellente et l’esprit d’entraide aussi.
Le malheureux Quentin n’a pas pu participer sur problème mécanique, il a malgré tout pu trouver une âme charitable pour charger sa moto et le déposer près de chez lui. De même, nos voisins side-caristes nous ont bien dépanné pour nos batteries de portables, merci ! Si la traditionnelle soupe de 3h du matin n’est plus, le repas du samedi soir a permis de nouer de nouveaux contacts autour de cette passion qui nous anime tous.
Un grand merci à l’organisation, commissaires, cuisiniers… Merci aussi pour ceux qui nous ont témoigné leur sympathie pour VDM ! Quelle que soit la formule choisie, comptez sur nous en 2019.
En « bonus », la vidéo de l’an passé :
Le genre de format qui me donne envie ! Chouette ! Pas de pluie ?
Sinon le mec en ducat au cadre vert il me semble que c’est un pote mécano du youtuber black market…