Existe-t-il un pays qui évoque plus l’évasion que la Mongolie ? Nous attendions avec une impatience quasi-insoutenable notre exploration des terres de Genghis Khan. C’est aussi pourquoi, après des années à en rêver, il était difficile de vraiment réaliser qu’on y était enfin.
Les premiers constats après nos premiers tours de roue ? Nous réalisons rapidement ce qu’une densité de population de 2 hab/km² représente. Pas âme qui vive à l’horizon si ce n’est quelques rares bergers à moto, deux ou trois yourtes et des troupeaux. Il y a un côté génial dans cette sensation d’être seul sur la route, voir seul au monde. Mais il y a aussi un caractère vertigineux plus flippant car en cas de pépin mécanique, bah, l’attente peut être longue avant qu’un bon samaritain fasse son apparition.
Quid des paysages ? Absolument fantastiques. En fait, c’est surtout la diversité des couleurs qui nous étonnent. Le sable y est teinté de rose, les parois rocheuses varient du gris au ocre en passant apr le violet, alors que l’eau des lacs nous régale d’un cyan intense.
Seule petite ombre au tableau : la tôle ondulée. Tu vois de quoi on parle ? Ces pistes de terre ou de sables aux rides plus ou moins profondes. Une vrai plaie en side-car. Car si il est possible de les contourner avec une bécane à 2 roues, ce n’est pas le cas sur notre trois-pattes aux débattements assez courts. Mais les plus belles choses se méritent, n’est-ce-pas ?