La journée commence bien, avec un plan qui se déroule sans accroc, alors que j’ai déjà fait au moins dix kilomètres. Miracle. Mais les choses vont rapidement se compliquer. Comme c’est étonnant.
Il est temps de rejoindre les pistes qui vont me mener vers le parc d’Azigza. Ou plutôt de tenter de les rejoindre. Pas une mince affaire pour quelqu’un dénué de tout sens de l’orientation et d’esprit logique. Quand, enfin, après une bonne heure et demie me voici sur de belles pistes, tortueuses et joueuses comme il faut. La civilisation s’éloigne, les routes se font rares, les poteaux électriques et les maisons également. Les couleurs et la lumière sont uniques, et je parcours ces premiers véritables kilomètres de pistes marocaines avec un énorme sourire aux lèvres. Il est de nouveau là, ce sentiment de liberté que j’avais pu goûter lors de mes premiers jours en Islande ! Je l’avoue sans hypocrisie, j’étais fier de moi, j’étais content. je profitais du moment sans savoir que tel le poireau naïf que je suis, je me dirigeais droit vers…

Le grand n’importe quoi.

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